IP over Avian Carriers

IP over Avian Carriers, abrégé par le sigle IPoAC, est une proposition humoristique de méthode de transport du trafic IP par des oiseaux tels que des pigeons voyageurs.



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Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • 1 Apr 1990... With time, the carriers are self- Waitzman [Page 1] RFC 1149 IP Datagrams on Avian Carriers 1 April 1990 regenerating.... (source : faqs)
  • ... This rfc specifies a protocol for IP over avian carriers, CPIP (carrier pigeon internet protocol). In 11 years, noone has bothered to... (source : blug.linux)
  • A homing pigeon can carry Internet Protocol traffic. In computer networking, IP over Avian Carriers (IPoAC) is a humorously-intended proposal to carry... (source : en.wikipedia)
Un pigeon voyageur pouvant supporter un trafic IP

IP over Avian Carriers (de l'anglais signifiant littéralement «IP sur transporteurs aviaires»), abrégé par le sigle IPoAC, est une proposition humoristique de méthode de transport du trafic IP (Internet Protocol) par des oiseaux tels que des pigeons voyageurs. Le protocole a été originellement décrit dans la RFC 1149 rédigée par David Waitzman pour l'Internet Engineering Task Force, comme poisson d'avril pour l'année 1990[1]. Waitzman en a ensuite perfectionné la description dans un second poisson d'avril, en 1999, avec la RFC 2549[2].

Mise en œuvre réelle

Le 28 avril 2001, IP over Avian Carriers a été implémenté par le groupe d'utilisateurs Linux de Bergen, en Norvège[3], [4]. Ils ont envoyé 9 paquets sur une distance approximative de cinq kilomètres, chacun porté par un seul pigeon et contenant un ping (ICMP Echo Request) et ont reçu 4 réponses. Avec un pourcentage de paquets perdus de 55 %, et un temps de réponse entre 3 000 et 6 000 secondes, IP over Avian Carriers ne semble par conséquent pas approprié pour être employé dans des réseaux IP classiques.

Comparaison de bandes passantes

Grâce au développement des technologies avec mémoire flash, le transfert de données par pigeons voyageurs pourrait avoir un avantage comparé aux moyens de transfert respectant les traditions, à condition de tolérer le temps de latence en échange de cette particulièrement haute bande passante. A titre d'exemple, pour une distance de plus de 50 kilomètres un pigeon peut emporter plus de 10 gigaoctets de données en à peu près une heure, ce qui peut être énormément plus rapide qu'une connexion ADSL classique. Ceci a ainsi été testé en 2004 en Israël avec trois pigeons transportant 4 gigaoctets de données sur une distance de 100 kilomètres, pour un débit calculé à 2, 27 Mbit/s[5]. Mais il faut s'attendre à des pertes de données. D'autre part dans le cas où les pigeons seraient utilisés pour cela, la communication ne se fera par conséquent plus par IP.

Autres utilisations

Un groupe de suédois s'est inspiré de cette RFC pour imaginer un dispositif de communication qui utiliserait les pigeons de la ville de Göteborg[6].

Cette RFC est d'autre part fréquemment évoquée à des fins pédagogiques pour illustrer le fait que le protocole IP est indépendant du support, et que virtuellement n'importe quelle couche de liaison peut convenir[7], [8], [9], [10].

Références

  1. (en) David Waitzman, «A Standard for the Transmission of IP Datagrams on Avian Carriers», Request for Comments 1149, 1er avril 1990.
  2. (en) David Waitzman, «IP over Avian Carriers with Quality of Service», Request for Comments 2549, 1er avril 1999.
  3. (en) Bergen Linux User Group, «The highly unofficial CPIP WG».
  4. (en) Stephen Shankland, «Pigeon-powered Internet takes flight», sur CNET News, 4 mai 2001.
  5. (en) Ami Ben-Bassat, «A New Isræli test confirms : PEI (Pigeon Enabled Internet) is FASTER then ADSL», 22 mars 2004.
  6. (en) Magnus Nilsson, Magnus Johansson, Linda Sjödin et Christina Wisser, «FMS — Flying Message Service : The Comeback of Carrier Pigeons», dans Human-Computer Interaction, INTERACT'03 : IFIP TC13 Mondial Conference on Human-Computer Interaction, 1st–5th September 2003, Zurich, Switzerland, sous la dir. de Matthias Rauterberg, Marino Menozzi, Janet Wesson, pour l'IFIP (Mondial Federation for Information Processing), éd. IOS Press et Ohmsha, 1126 p. (ISBN 1-58603-363-8 et ISBN 4-274-90614-0) , p.  975–978.
  7. (en) Dave Wisely, Philip Eardley et Louise Burness, IP for 3G : Networking Technologies for Mobile Communications, éd. John Wiley & Sons, 2002, 285 p. (ISBN 0-471-48697-3) , p.  77–78.
  8. (en) David Wisely, IP for 4G, éd. John Wiley & Sons, 2009, 314 p. (ISBN 978-0-470-51016-2) , p.  9.
  9. (en) Peter Loshin, TCP/IP Clearly Explained, éd. Morgan Kaufmann Publishers, 2003, 709 p. (ISBN 1-55860-782-X) , «21.6 Internet Protocol on Everything», p.  481–483.
  10. (en) Stephen Farrell et Vinny Cahill, Delay- and disruption-tolerant networking, éd. Artech House, 2006, 226 p. (ISBN 1-59693-063-2) , p.  4.

Voir aussi

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